Gérer vos arrêts de travail et congés en tant qu’IDEL - Albus, l'appli des infirmiers

Gérer vos arrêts de travail et congés en tant qu’IDEL

Gérer vos arrêts de travail et congés en tant qu’IDEL

La gestion des absences

 

Devenir IDEL, c’est plus qu’un simple job, c’est une véritable vocation. Si vous êtes prête à franchir le pas et à concrétiser ce projet de vie, Albus est là pour vous guider à chaque étape, et en particulier pour gérer votre activité au quotidien. Absences, arrêts maladie ou congé maternité : découvrez tous les conseils d’Albus pour pouvoir vous absenter sans stress et gérer vos arrêts de travail et congés en tant qu’IDEL !

 

Vous êtes malade ?

La hantise de tous les IDEL, c’est de devoir poser un arrêt de travail. La continuité des soins est une de vos grandes responsabilités, et vos visites ne peuvent tout simplement pas être annulées. En plus, si vous ne travaillez pas, vous ne touchez rien, mais vos charges, elles, continuent de courir. Pas de panique, il y a des solutions !

 

Les démarches essentielles

Pour limiter les conséquences financières de cet arrêt, il y a quelques étapes à suivre. Tout d’abord, envoyez votre arrêt de travail prescrit par le médecin à la CARPIMKO et à l’URSSAF dans les 48 heures. Ensuite, organisez une reprise de votre tournée de soins avec l’aide de vos collègues ou en faisant appel à un infirmier remplaçant.

 

Le bonus : le contrat de prévoyance

Pour compenser la perte de revenus, souscrire à un contrat de prévoyance est essentiel. Ce type de contrat vous couvre en cas d’arrêt de travail et permet de toucher une indemnité rapidement. Le montant de cette indemnité varie en fonction de votre contrat : montant de l’indemnité, date et durée de versement, conditions de versement, montant de la cotisation, etc. Pour trouver le contrat qui vous correspond le mieux, n’hésitez pas à faire une étude comparative. N’oubliez pas que les montants perçus d’indemnisation devront être déclarés sur votre formulaire de déclaration 2035.

 

Prendre des vacances sans stress

 

Ici encore, comme pour toute profession libérale, la préparation des vacances demande un peu plus de prévoyance que pour un salarié classique. En effet, pas de congés payés définis. Vous devez vous organiser et économiser toute l’année pour vous permettre de partir sereinement et sans stress.

 

Les calculs de base

Premièrement, commencez par calculer vos revenus à la semaine ou au mois. Cela vous donnera une idée claire du manque à gagner pendant vos vacances. Pour pallier cela, mettez de côté un peu d’argent chaque mois afin de ne pas vous retrouver en difficulté financière après votre retour. Planifier ses vacances en tant qu’IDEL, c’est aussi anticiper toute absence et être organisé. En suivant ces conseils, vous pourrez partir l’esprit tranquille, en sachant que vos patients sont entre de bonnes mains.

 

La continuité des soins

Ensuite, pensez à la continuité des soins de vos patients. Si vous travaillez en cabinet, vos collègues peuvent peut-être vous aider et se répartir les soins, mais ils ne pourront peut-être pas prendre à leur charge tous vos patients, ce qui est compréhensible. Vous ne pouvez pas non plus interrompre les soins des patients dont vous avez la charge. La solution ? Trouver un remplaçant infirmier libéral qui pourra assurer votre tournée pendant votre absence. Cela peut être un vrai casse-tête selon les régions, donc commencez vos recherches bien à l’avance. Utilisez les réseaux sociaux et les forums pour poster vos annonces et trouver la perle rare.

 

Congé maternité et paternité : droits et démarches pour les IDEL

 

Vous souhaitez avoir un enfant ou vous en attendez un ? Félicitations ! Préparer son congé maternité ou paternité demande une bonne organisation, mais aussi une connaissance précise de ses droits.

 

Pour les futures mamans

Premièrement, sachez que vous avez droit à des indemnités pendant votre congé maternité, grâce à la CARPIMKO. Ce congé se compose de deux types d’indemnités :

 

Pour bénéficier de ces indemnités, vous devez envoyer certains documents à la CARPIMKO et à votre CPAM :

  • La déclaration de grossesse : à envoyer dès la confirmation de votre grossesse par votre médecin ou sage-femme.
  • Le certificat d’arrêt de travail : délivré par votre médecin ou votre sage-femme, à envoyer au début de votre congé maternité.
  • Le certificat de naissance : à envoyer après la naissance de votre enfant pour recevoir la seconde partie de l’allocation de repos maternel.

 

Comme pour les congés classiques, l’organisation de la continuité des soins est cruciale. Si possible, planifiez bien à l’avance et trouvez un remplaçant pour assurer votre tournée pendant votre absence.

Anticipez également l’impact financier de votre congé maternité. En plus des indemnités, il peut être utile d’épargner en amont pour couvrir vos charges fixes et imprévus durant votre absence. Vous pouvez aussi souscrire à une assurance prévoyance qui peut compléter vos indemnités en cas de grossesse pathologique ou de complications.

 

En résumé : anticipation, connaissance des droits, et calme ! En suivant ces démarches, vous pourrez accueillir sereinement votre nouveau-né tout en assurant la continuité des soins de vos patients. Et pour celles qui veulent devenir incollable sur le sujet, consultez notre Guide de l’IDEL enceinte !

 

Pour les papas

Bonne nouvelle : depuis le 1er juillet 2021, le congé paternité à prendre après les 3 jours de congés pour l’accouchement passe de 11 à 28 jours pour les infirmiers en libéral. Le temps de faire un peu plus connaissance avec le nouveau membre de la famille ! Ce congé est fractionnable en maximum 3 fois, avec des périodes de 5 jours minimum.

Pendant ce temps, vous avez également le droit à des indemnités. Pour en bénéficier, vous devez communiquer à la CPAM au moins un mois avant la date de prise de congés :

  • Une lettre sur l’honneur précisant la demande de congés paternité et informant que vous arrêtez votre activité libérale pendant votre congé.
  • L’acte de naissance ou copie du livret de famille à jour.
  • Un justificatif de l’URSSAF précisant que vous êtes à jour de vos cotisations

 

L’indemnité journalière forfaitaire est égale à 1/730 du montant du plafond annuel de la sécurité sociale en vigueur, soit 63,52 € par jour au 1er janvier 2024. Elle est revalorisée au 1er janvier de chaque année. Cette prime est à déclarer aussi sur votre formulaire 2035.

 

Un repos bien méritée et bien géré

 

Et voilà, avec toutes ces informations, vous devriez maintenant être en mesure de prendre des vacances pour vous reposer ou de faire face à vos éventuels imprévus de santé. N’oubliez pas : être IDEL, c’est aussi savoir prendre soin de soi pour mieux prendre soin des autres. Restez curieuse, continuez à vous former, et surtout, n’hésitez jamais à demander de l’aide ou des conseils à vos collègues ou à nos services. Et pour en savoir plus sur le quotidien d’une IDEL, direction notre blog !

 

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